L’adoption de la facturation électronique découle tout d’abord d’une obligation. En effet, d’ici 2026 toutes les entreprises devront être capables de recevoir des factures électroniques structurées et d’en émettre sous peine (éventuellement) de sanctions.
Néanmoins, la facture électronique n’est pas qu’un caprice de l’administration, mais aussi une véritable opportunité pour les entreprises de progresser tout en réalisant d’importantes économies.
En effet, la facturation électronique permet d’effectuer des économies de coûts d’impression et de papier. Selon une étude de la Commission européenne, la facturation électronique devrait permettre d’augmenter le PIB de l’Union européenne d’environ 0,5 %.
La facturation électronique permet une précision accrue. La saisie manuelle est la source de bien des erreurs lors de la saisie de facture. La facturation électronique diminue le risque lié à l’erreur humaine.
Pour les comptes fournisseurs, l’intégration des factures électroniques directement dans la solution d’automatisation de la comptabilité fournisseurs permet d’accroître le traitement sans contact des factures.
Cette obligation aura aussi des effets sur la communication entre experts-comptables et entrepreneurs : le temps ou les entrepreneurs déposent les documents en retard peut être révolu si l’intégration entre les systèmes du client et de l’expert-comptable est bien gérée.
Tant l’entrepreneur que l’expert-comptable peuvent ainsi libérer du temps et des ressources pour d’autres taches à valeur ajoutée.